Trouver le « point G » par imagerie irm
Publié le 16 Sep 2019Si l’orgasme est longtemps resté un grand défi pour la science, un « concept » ne correspondant pas à une réalité physique fixe et immuable, l’utilisation par les spécialistes de l’imagerie médicale d’un nouvel outil d’observation a pu apporter des preuves de son existence. Grâce à l’imagerie IRM, les radiologues peuvent désormais visualiser le fameux « point G ».
Le « point G », mythe ou réalité ?
Au fil des années, les découvertes concernant la sexualité masculine ont avancé à pas de géant. La sexualité féminine quant à elle reste en grande partie un mystère pour la science. Le « point G » existe-il vraiment ? Cette zone mystérieuse liée au plaisir féminin a constitué une source de débat depuis des siècles et des siècles. Si certains défendent l’idée qu’elle n’est que le fruit de notre imagination et existe uniquement dans nos fantasmes, d’autres affirment le contraire. Les travaux effectués par le docteur Gräfenberg en 1950 ont néanmoins, permis d’y donner une définition plus ou moins précise.
Le « point G » ou point de Gräfenberg, baptisé ainsi en hommage au gynécologue Allemand Ernest Gräfenberg, correspond à une zone hypersensible située dans la partie antérieure du vagin. Plus précisément à 4 ou 5 cm de l’entrée de sa paroi. Ce point est considéré comme étant le centre ultime du plaisir sexuel féminin. Il s’agit d’une structure neurovasculaire, c’est-à-dire, directement liée au système nerveux. En général, la stimulation de ce « point G » peut provoquer chez la femme des sensations intenses et favoriser la montée d’excitation.
Le chemin du « point G », enfin dévoilé par l’imagerie IRM
Si l’existence du point G ne reposait pendant un certain temps que sur la description faite par le docteur Gräfenberg, différentes études sérieuses ont depuis été réalisées afin de savoir de manière plus ou moins précise ce qui se produit dans le cerveau de la femme lorsqu’elle atteint l’orgasme. L’imagerie par résonnance magnétique ou IRM a permis d’élucider en partie la grande énigme du « point G ». Grâce à son utilisation, il est désormais possible de le visualiser lors d’une consultation chez un sexologue. Différentes équipes se sont donc penchées sur ce thème très particulier depuis plusieurs années. Etonnamment, les résultats sont assez positifs. En effet, les clichés dévoilent comment nait l’orgasme à partir d’une stimulation génitale. On a ainsi pu observer les parties du cerveau qui se mobilisent pour créer l’orgasme. Les différentes étapes pour arriver au plaisir ultime sont également dévoilées par l’IRM.
Les travaux effectués permettent de confirmer l’intérêt de l’IRM dans l’exploration de la sexualité féminine et de son anatomie. Des éléments supplémentaires peuvent ainsi être apportés au débat scientifique. Mais les résultats constituent également un moyen d’améliorer la vie sexuelle des femmes, entre autre de celles qui ne parviennent pas à atteindre l’orgasme. A noter cependant que pour les personnes qui font face à des problèmes ayant des conséquences sur leur sexualité, une consultation chez un sexologue est conseillé.